Présentation du livre « VAE VICTIS » de Francisco Sánchez à 9h30 et du livre « EL PODER OSCURO » de Manuel Gómez Castelló à 10h30.
En l’an 1767, les jésuites qui vivaient dans l’ancien royaume de Valence (190 au total) souffrirent les conséquences de l’événement historique qui a grandement bouleversé l’Europe catholique du 18ème siècle : l’expulsion de la Compagnie de Jésus des territoires de Charles III. À partir des sources documentaires, il s’agit de retracer les événements, du harcèlement initial envers ces religieux valenciens, qui a donné lieu à leur expulsion, l’exil involontaire en Corse et en Italie et, finalement, le retour sur les terres valenciennes quarante-neuf ans plus tard. Un panorama complet de leur histoire jusqu’à la restauration de l’ordre des jésuites et son rétablissement à Valence en 1816.
Francesc J. Monjo i Dalmau est docteur en histoire moderne, spécialiste de l’histoire de l’Église dans la monarchie catholique, en particulier de la Compagnie de Jésus au cours des siècles modernes. Il a publié, en outre, d’autres études sur l’histoire des mentalités, l’histoire locale et régionale, la piraterie berbère, la religiosité populaire, la rébellion des Germanías, etc.
Le service en charge de la culture de la mairie de Calp a publié le livre « Calp. Geografía, Historia y Patrimonio » (« Calp. Géographie, histoire et patrimoine ») du docteur en philologie et histoire Abel Soler. Il s’agit du livre le plus complet ayant été écrit jusqu’alors sur ces sujets locaux.
Le livre retrace l’histoire de Calp au cours des 2 000 dernières années, résumant et révisant préalablement toutes les publications sur la commune, apportant de nouveaux commentaires et documents, s’intéressant également aux grandes transformations du Calp contemporain et au patrimoine, du « Els Banys de la Reina » aux bâtiments de Bofill.
Selon l’auteur, Abel Soler, le livre est « un guide essentiel pour connaître la commune, il est structuré autour de trois parties : la géographie en tant que décor, la population, l’histoire du conte populaire et les personnages de Calp et une troisième partie sur le patrimoine, abordant les gisements de la Pobla ou « Banys de la Reina », le Castellet arabe ou les bâtiments de Bofill. C’est un document de vulgarisation, le fruit de plusieurs mois de recherche qui a mobilisé toutes les informations rédigées jusqu’à présent et qui comble les manques en même temps qu’il apporte des nouveautés intéressantes. »
Abel Soler est docteur en histoire médiévale de l’Université d’Alicante et en philologie catalane de l’Université de Valence.
Il est spécialiste en vulgarisation historique, géographique et patrimoniale. Il compte à son actif de nombreuses publications sur l’histoire locale de différents cantons et communes du pays valencien.
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Conte pour enfants El Cangrejito de Calpe
UN LIVRE POUR ENFANTS SURPRENANT, ÉDUCATIF ET AMUSANT POUR LES PETITS. ILLUSTRATIONS UNIQUES FAITES À L’AQUARELLE.
Matèria de València. Fets i personatges sorprenents de la nostra història.
Saviez-vous qu’Adolf Hitler avait eu des esclaves valenciens pendant la Seconde guerre mondiale ? Ou qu’une femme d’Alzira, Ginesa, avait été l’amante du roi Jacques I et qu’ils ont donné naissance à un enfant illégitime ? Ou que les Fallas de Valence étaient célébrées à Tarragone dans les années 1930 ? Et pourquoi est-ce une chauve-souris qui représente les Valenciens ? Qui était l’invincible joueur de pelote valencienne, et vaurien, Niño de Simat, qui a eu une vie de film ? Ou quelle punition le régime franquiste a-t-il appliqué aux femmes victimes de représailles pendant l’après-guerre ?
Tous ces faits et ces personnages, qui, à leur manière, ont forgé le pays des Valenciens et des Valenciennes, sont contenus dans Materia de Valencia, sous la plume suggestive du célèbre chercheur et vulgarisateur Vicent Baydal, à côté d’une multitude d’autres histoires surprenantes.
Par exemple, celle du Castillan de Tolède qui écrivit Curial et Guelfe, l’une des œuvres majeures de la littérature médiévale valencienne ; celle de l’arrière-petit-fils du pape Borja, gouverneur à Oran, qui fut le premier à être poursuivi pour homosexualité par l’Inquisition ; celle de deux Alicantins qui jouèrent un rôle essentiel dans l’indépendance des États-Unis d’Amérique ; celle de Blasco Ibañez, le révolutionnaire populiste désenchanté ou celle des femmes fortes de notre littérature, comme Maria Beneyto et Carmelina Sánchez-Cutillas. Un délicieux voyage à travers la matière historique dont nous sommes faits.
